content/post/dedales.md

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-author = "Miles Davos"
-title = "Dédales"
-date = "2024-08-11"
-tags = [
-    "bd","critique","chronique","cinéma","psychologie"
-]
-ISBN = [
-    "9782360812080"
-]
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-Je me suis délecté du dernier volet de « Dédales », la trilogie de Charles Burns même s’il est un peu en deçà des deux premiers.
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-![](/images/dedales.jpeg)
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-C’est une histoire d’amour inassouvie et de non-dits.
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-Amour de soi-même, de son art et d’une femme.
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-C’est une histoire que nous avons toutes et tous vécue, d’une manière ou d’une autre.
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-Une histoire de tout ce que nous avons envie de dire, d’accomplir, mais que nous taisons. Toutes ces émotions qui nous nourrissent, nous transpercent et nous traversent.
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-C’est enfin une histoire des fractures et blessures que nous colmatons.
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-En refusant de voir. Nos erreurs. Nos échecs. Notre égoïsme et nos mesquineries. Et en se rassurant comme on peut. Quitte à vivre dans le déni. Quitte à se faire des films.
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-[Dédales 3](https://www.cornelius-boutique.com/product/dedales-3). Charles Burns. 25,50 €.

content/post/kaya.md

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-author = "Miles Davos"
-title = "Kaya"
-date = "2024-08-11"
-tags = [
-    "bd","critique","chronique","anticipation"
-]
-ISBN = [
-    "9782344060377"
-]
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-![](/images/kaya.jpeg)
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-Les extraterrestres ont quasiment décimé l’humanité avant de la soumettre.
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-Les survivants sont réduits à l’esclavage.
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-Ceux qui viennent des étoiles leur ont promis qu’une fois toutes les matières premières et les minerais extraits de cette Terre à l’écosystème chamboulé, ils les installeront sur une autre planète, transformée en paradis grâce à leur technologie.
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-Mais on se doute bien que les promesses n’engagent que celles et ceux qui les reçoivent.
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-Des fuyards tentent de rallier « le sud » où il ferait bon vivre. Pourchassés par leurs semblables à la solde des extraterrestres, quand ils ne le sont pas par des bêtes mutantes aux longs crocs, les fugitifs essaient de survivre pour atteindre cette liberté tant rêvée…
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-« Kaya » est une assez sympathique bande dessinée, accompagnée d’une bande-son. Au bout de quelques pages de lecture, on change de rythme et de morceau. Expérience de lecture-audition intéressante et agréable. Toutefois, il est dommage que le scénario n’ait pas été mieux ficelé.
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-En effet, la quête du « sud » soulève d’intéressantes interrogations auxquelles les auteurs ne répondent jamais, s'arrêtant en chemin en nous laissant sur notre faim.
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-[Kaya](https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/kaya-9782344060377). Paola Barbato, Linda Cavallini, Lorenzo Lanfranconi et Emanuele Tenderini. Glénat. 18,50 €.

content/post/monica.md

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-author = "Miles Davos"
-title = "Monica"
-date = "2024-08-11"
-tags = [
-    "bd","critique","chronique","société","psychédélisme","psychologie"
-]
-ISBN = [
-    "9781683968825"
-]
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-Je viens de finir « Monica », le dernier roman graphique de Daniel Clowes. J’ai adoré. Je dirais qu’il est aussi bon que « Patience » et « Le rayon de la mort ».
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-C’est un excellent trip sous acide qui respecte notre intelligence et notre sensibilité de lectrices et lecteurs. Qui nous laisse la place d’imaginer, de créer les réponses qui viendraient à nous manquer. À moins d’accepter la vie telle qu’elle est : chaotique, fragile, et lacunaire.
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-Un trip où l’on suit la vie de Monica, le personnage principal, et de ses géniteurs, réels ou supposés.
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-Chemin faisant, on traverse l’Amérique, ses époques et ses tendances. La guerre du ‘nam, les hippies et les psychotropes, le paranormal et d’étranges cultes aux mœurs hasardeuses. Jusqu’à la guerre civile qui se profile, en réponse au schisme qui fracture la société américaine — toujours prompte à exporter ses progrès et ses tares — en deux.
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-![](/images/monica.jpeg)
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-Monica vit mille vies, d’un extrême à l’autre de l’échelle sociale. Monica connaît l’amour et le dégoût de soi. Elle règne sur un empire ou se perd dans son désarroi. Elle largue les amarres, une fois, deux fois, autant de fois qu’il le faudra pour reconstruire son histoire hachurée, tavelée de trous et de suppositions.
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-Car c’est du salut de son âme qu’il s’agit. De son besoin, comme nous toutes et tous, de nous sentir complets, entiers, pas fragmentés.
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-Au bord de sa quête et de sa vie, Monica a une salvatrice illumination. Elle réalise que nous sommes tous irrémédiablement imparfaits, capables de tout. Quelle chance alors de se connaître soi-même !
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-[Monica](https://www.fantagraphics.com/products/monica). Daniel Clowes. Jonathan Cape, Penguin Random House Group. Édition américaine publiée par Fantagraphics. 30 $.

content/post/werewolf-jones.md

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-author = "Miles Davos"
-title = "Werewolf Jones & Sons - Deluxe Summer Fun Annual"
-date = "2024-08-11"
-tags = [
-    "bd","critique","chronique","trash","humour"
-]
-ISBN = [
-    "9781683967712"
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-![](/images/werewolf-jones-3.jpeg)
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-« Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » est à se craquer du slip. Littéralement parlant. Tellement c’est nawak et fendard.
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-![](/images/werewolf-jones-2.jpeg)
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-Alors là niveau sillon, ça y va et ça en défonce plus d’un ! Délire garanti. Âmes sensibles, s’abstenir.
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-![](/images/werewolf-jones-1.jpeg)
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-Putain qu’est-ce que ça fait du bien de voir de telles œuvres toujours publiées en cette puritaine Amérique. Je suppute que « Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » doit être interdit de vente dans plein d’états. Ce n’est pas possible autrement.
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-[Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual](https://www.fantagraphics.com/products/werewolf-jones-and-sons-deluxe-summer-fun-annual). Simon Hanselmann, Josh Pettinger. 19,99 $.