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a970f17dbf
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8ff22e315c
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author = "Miles Davos"
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title = "Friday tomes 1 et 2"
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date = "2024-02-08"
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tags = [
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"bd","critique","chronique"
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ISBN = [
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"978-2344055038","978-2344055045"
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Dès les délectables premières pages du tome 1 de « Friday », du célèbre scénariste Ed Brubaker et du non moins célèbre dessinateur Marcos Martin, je fus happé.
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C’est comme si « Le Club des cinq » ou « Scooby-doo » s’étaient soudain retrouvés projetés vers l’âge adulte.
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![](/images/friday-t1t2.jpeg)
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Les mystères — disparitions, enlèvements, faits étranges et surréalistes… — que doivent résoudre Friday Fitzhugh et Lance Jones sont un savoureux mélange de contes de la crypte et d’histoires d’horreur fantastique dignes de maître King.
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Le duo Brubaker — Martin fonctionne à merveille. La présence de l’illustratrice Muntsa Vincente à leur côté sublime le tout.
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Cela se ressent sur chaque planche ou presque de ce qui pourrait bien être le meilleur polar fantastique — en bande dessinée — de ces dernières années.
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Alors que le tome 1 met la barre haute, le tome 2 l’élève encore plus. Quelques scènes d’action sont tout bonnement incroyables ! Je les vécus de tout mon être. Bien que lové dans un fauteuil, mon cœur battait au rythme de courses effrénées menées tambour battant par les protagonistes.
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À chaque page, j’absorbais les émotions dégagées par Friday et Lance et les faisais miennes. Pendant que je lisais, il aurait pu y avoir une guerre thermonucléaire en bas de la rue que j’aurais pris cela pour de la fiction; la réalité se jouait là, devant mes yeux, à Kings Hill, ville enclavée entre une mer houleuse, colérique, et une forêt obscure où les créatures aux sombres desseins pullulent.
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Je ne sais comment je vais faire pour attendre la parution du 3e et dernier tome de cet impressionnant triptyque. Il faudra bien prendre son mal en patience en relisant les deux premiers tomes. Je suis sûr que j’ai raté des éléments clés, surtout après ce qui s’est produit dans le second volet.
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Si vous aimez les polars, le fantastique, et les mystères bien ficelés, foncez tête baissée chez votre libraire toutes affaires cessantes ! Vous me remercierez comme d’habitude, avec un sourire, une accolade ou une tablette de chocolat noir de chez Chapon !
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Friday. Brubaker, Martin, Vicente. Glénat. [Deux](https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/friday-tome-01-9782344055038) [tomes](-glenat-bd/friday-tome-02-9782344055045) parus. 19 € le tome.
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Chronique écrite en écoutant en boucle Samkela d’Atmos Blaq et Nomvula SA.
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@ -3,7 +3,7 @@ author = "Miles Davos"
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title = "La singularité"
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date = "2024-03-08"
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tags = [
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"chronique","microessai","musique","société"
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"chronique","microessai","musique", "société"
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@ -11,15 +11,15 @@ Je me sens fatigué. Éreinté. Éteint.
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L’humanité et ses errements m’épuisent.
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Ère post-moderne, dites-vous ? Arrêtons de faire semblant s’il vous plaît. Qui espérons-nous abuser ? Nous-mêmes ? Ère de l’idiotie, de la médiocrité, de la petitesse d’esprit, et de la course effrénée sans raison aucune.
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Ère post-moderne, dites-vous ? Arrêtons de faire semblant s’il vous plaît. Qui espérons-nous abuser ? Nous-mêmes ? Ère de l’idiotie, de la médiocrité, de la petitesse d’esprit, et de la course effrénée sans raison aucune.
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Envie de tout lâcher. De me terrer en haut d’une montagne pour des jours, des semaines ou des mois. Loin de tout et surtout de l’égocentrisme, du populisme, du racisme, du capitalisme glouton, et de l’insidieuse bureaucratie.
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Envie de tout lâcher. De me terrer en haut d’une montagne pour des jours, des semaines ou des mois. Loin de tout et surtout de vous. Racistes. Capitalistes. Égocentriques. Bureaucrates.
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Envie de passer une vie ou du moins ce qu’il m’en reste. À écouter le murmure du vent. À en admirer la cavalcade sur des champs de blé s’étendant à perte de vue. À retrouver mon équilibre interne loin du brouhaha incessant et de la sempiternelle agitation.
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Alors que je ruminais, que je laissais mon esprit galoper tel un cheval fou vers cette falaise que je ne connais que trop bien, un sang frais se met à battre dans mes veines. Ma peau retrouve son éclat d’antan. Et un sourire incontrôlable prend place sur ma face.
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Quel est donc ce miracle ? La fontaine de Jouvence existerait-elle vraiment ? Oui, oui, oui ! Je l’affirme maintenant haut et fort même s’il faut le vivre pour y croire.
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Quel est donc ce miracle ? La fontaine de Jouvence existerait-elle vraiment ? Oui, oui, oui ! Je l’affirme maintenant haut et fort même s’il faut le vivre pour y croire.
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[Thylacine entre en scène](https://www.laseinemusicale.com/spectacles-concerts/thylacine-symphonique/). Et quelle scène ! La meilleure qui est pour accueillir ce moment hors du temps. La Seine Musicale, à l’acoustique irréprochable.
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@ -27,16 +27,16 @@ J’écoute de la musique depuis aussi longtemps que je m’en souvienne. J’ai
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Pourtant, malgré tous ces disques que j’ai dégustés, ce streaming que j’ai fait défilé, ces nombreuses salles de concert que j’ai écumées, je n’ai jamais, ô grand jamais écouté quelque chose de tel.
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J’en ressens encore des frissons pendant que j’étale ces lignes ; pâle tentative de vous faire ressentir par les mots ce que j’ai vécu dans la chair.
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J’en ressens encore des frissons pendant que j’étale ces lignes ; pâle tentative de vous faire ressentir par les mots ce que j’ai vécu dans la chair.
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Je découvre ce qu’est le son, le vrai son, comment il peut vous envelopper, vous faire transcender sans recourir à la moindre substance ou, n’en déplaise à Zuck, au métavers.
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Je n’en reviens pas. Comment ai-je pu, après tant d’années d’écoute, d’explorations, en long, en large, et en travers de la soundscape sous toutes ses formes, comment ai-je pu passer à côté de cela ? Quel immense plaisir de vivre cela, de se dire qu’il y a encore tant de choses à découvrir, à expérimenter, à vivre !
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Je n’en reviens pas. Comment ai-je pu, après tant d’années d’écoute, d’explorations, en long, en large, et en travers de la soundscape sous toutes ses formes, comment ai-je pu passer à côté de cela ? Quel immense plaisir de vivre cela, de se dire qu’il y a encore tant de choses à découvrir, à expérimenter, à vivre !
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Le génie angevin de la musique électronique a frappé un grand coup. Un coup qui marquera à jamais la musique.
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L’humain augmenté était face à moi.
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Augmenté par ses consoles et ses instruments, par la clameur du public, par son pianiste, un chef d’orchestre et 73 musiciens, mariant à la perfection modernisme et tradition dans le meilleur écrin imaginable ; une prouesse architecturale extrêmement bien pensée qui me rend si fier d’être Français.
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Augmenté par ses consoles et ses instruments, par la clameur du public, par son pianiste, un chef d’orchestre et 73 musiciens, mariant à la perfection modernisme et tradition dans le meilleur écrin imaginable ; une prouesse architecturale extrêmement bien pensée qui me rend si fier d’être Français.
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Ainsi la singularité tant prêchée par la Silicon Money s’est produite. Sans l’aide d’aucun tech bro.
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