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@ -12,6 +12,8 @@ Le premier tome dAmerican Parano - Black House nous emmène à San Francisco.
Nous sommes en 1967. Un effroyable meurtre a eu lieu sur les abords du Golden Gate. Le cadavre, attaché nu à un arbre, est celui dune étudiante dont le meurtrier décora le ventre avec un signe satanique tracé au couteau.
![](/images/american-parano-1.jpeg)
Ulysses Ford, un flic au bout du rouleau, est dépêché sur les lieux avec Kim Tyler, une bleue fraîchement sortie de lacadémie. Ni une ni deux, les voici sur la piste du Baron Yeval, le gourou de « lÉglise de Satan ». Yeval est suspecté dêtre un manipulateur doublé dun aigrefin de première.
Les crimes continuent de plus belle alors que Kim sempêtre dans son passé et se laisse atteindre par Yeval, qui vient titiller son âme afin de la désarçonner. La voici qui perd ses moyens à un moment crucial, ce qui risque de remettre en question le fondement même de toute lenquête.
@ -20,7 +22,5 @@ Ce premier tome ma rappelé des bandes dessinées que je lisais durant mon ad
Si vous cherchez une bande dessinée pour vous rappeler vos lectures dantan, si vous êtes une jeune lectrice ou un jeune lecteur appréciant un petit polar sans prétention, ce premier tome dAmerican Parano - Black House est fait pour vous. Il ne vous fera nullement sombrer dans la noirceur ou la dépression. Je ne pense pas cependant quil faille encombrer votre bibliothèque avec. Le lire au soleil couchant à votre médiathèque de quartier en écoutant la jolie playlist Spotify concontée par les auteurs suffira amplement.
![](/images/american-parano-1.jpeg)
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[American Parano, Tome 1 - Black House T1/2](https://www.dupuis.com/american-parano/bd/american-parano-tome-1-black-house-t1-2/122658). Bourhis, Varela. Dupuis. 16,50 

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@ -12,6 +12,7 @@ Parfois je traîne mes savates dans les rayons jeunesse des librairies du 9e art
Cest lors dune de ces virées que je suis tombé sur « Bot-9 », une agréable bande dessinée muette ; sans texte donc.
![](/images/bot-9.jpeg)
On y suit la vie trépidante dun petit poisson qui échappa de justesse à une mort certaine et quun scientifique dota dun corps de robot pour accomplir une mission rocambolesque et dangereuse.
@ -19,7 +20,5 @@ La fin, que lauteur veut heureuse, aurait pu être cependant plus à lavan
Dommage.
![](/images/bot-9.jpeg)
[Bot-9](https://www.aventuriers-dailleurs.fr/bd/les_aventuriers_d_ailleurs/bot-9/bot-9_-_histoire_complete/9782386040061). Derek Laufman. Aventuriers d'ailleurs. 12,90 

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@ -12,6 +12,7 @@ ISBN = [
Je me suis délecté du dernier volet de « Dédales », la trilogie de Charles Burns même sil est un peu en deçà des deux premiers.
![](/images/dedales.jpeg)
Cest une histoire damour inassouvie et de non-dits.
@ -25,7 +26,5 @@ Cest enfin une histoire des fractures et blessures que nous colmatons.
En refusant de voir. Nos erreurs. Nos échecs. Notre égoïsme et nos mesquineries. Et en se rassurant comme on peut. Quitte à vivre dans le déni. Quitte à se faire des films.
![](/images/dedales.jpeg)
[Dédales 3](https://www.cornelius-boutique.com/product/dedales-3). Charles Burns. 25,50 €.

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@ -10,6 +10,8 @@ ISBN = [
]
+++
![](/images/kaya.jpeg)
Les extraterrestres ont quasiment décimé lhumanité avant de la soumettre.
Les survivants sont réduits à lesclavage.
@ -24,6 +26,5 @@ Des fuyards tentent de rallier « le sud » où il ferait bon vivre. Pourchass
En effet, la quête du « sud » soulève dintéressantes interrogations auxquelles les auteurs ne répondent jamais, s'arrêtant en chemin en nous laissant sur notre faim.
![](/images/kaya.jpeg)
[Kaya](https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/kaya-9782344060377). Paola Barbato, Linda Cavallini, Lorenzo Lanfranconi et Emanuele Tenderini. Glénat. 18,50 €.

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@ -12,6 +12,8 @@ Je ne sais pas trop quoi penser de « La petite lumière » dAntonio Moresc
Cest lors dun court passage dans une librairie que je lai vu là, sur une table, mis en avant, à côté de livres de Zweig et autres illustres écrivains. Après avoir lu le 4e de couverture, je me suis dit « why not » comme on dit dans le Gâtinais.
![](/images/la-petite-lumiere.jpeg)
Jai vu un grand sourire safficher sur le visage précédemment fermé de la caissière. « Jai adoré ce livre. Vous allez vous régaler » me dit-elle dun air enjoué.
Pas vraiment, même si les ingrédients choisis auraient dû aboutir à une belle dégustation.
@ -30,7 +32,5 @@ Cependant, je nai pas bien saisi la morale, si morale il y a. Ni la fin qui r
Si jamais vous le lisez et, une fois la dernière page consommée, vous voyez une lumière, quelle que soit sa taille, je serai curieux davoir votre avis.
![](/images/la-petite-lumiere.jpeg)
[La petite lumière](https://editions-verdier.fr/livre/la-petite-lumiere-2/). Antonio Moresco. Verdier (poche). 8,50 €.

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@ -12,12 +12,11 @@ Années 1970. Nous suivons les aventures, les joies et les doutes dune fille
Sa relation avec sa mère est compliquée. Mise au banc à lécole, elle passe son temps isolée la plupart du temps, du monde et des autres, cousant des poupées en chiffon.
![](/images/qui-laisse-passer-la-lumiere.jpeg)
Un jour elle croise la route dun fantôme. Il lui apporte du réconfort et libère sa parole. Pourtant cela ne va pas sans contrepartie…
Jai beaucoup aimé cette bande dessinée, poétique à souhait. De plus les dessins et les couleurs sont très agréables. Je recommande donc sans hésitation aucune.
![](/images/qui-laisse-passer-la-lumiere.jpeg)
[Qui laisse passer la lumière](https://www.glenat.com/hors-collection-glenat-bd/qui-laisse-passer-la-lumiere-9782344055151). Rocher, Cognet. Glénat. 15,99 

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@ -14,6 +14,7 @@ Le superbe scénario de James Tynion IV (The House on the Lake) et le détectab
Je viens de dévorer le tome 7 et je dois prendre mon mal en patience en attendant la suite.
![](/images/something-is-killing-the-children.jpeg)
Le pitch : les enfants, par leurs peurs, leurs cauchemars, lexcès de stress, matérialisent des monstres que seuls eux peuvent voir.
@ -29,7 +30,5 @@ Mais voilà quErica, une chasseuse hors pair, se révolte et fait bande à pa
Intriguant, émouvant, parfois horrifiant, « Something is Killing the Children » est tout bonnement époustouflant.
![](/images/something-is-killing-the-children.jpeg)
[Something is Killing the Children](https://www.urban-comics.com/something-is-killing-the-children-serie/), série, 7 tomes parus. James Tynion IV, Werther Delledera. Urban Comics.

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@ -1,26 +0,0 @@
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author = "Alexandre Dulaunoy"
title = "Trop chaud"
date = "2024-09-15"
tags = [
"art","arles","photographie", "nouvelle"
]
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[![homecoming](/images/53908203566_4f7ed06e00_c.jpg)](https://www.flickr.com/photos/adulau/53908203566/)
Une goutte de sueur perlait sur mon visage. Elle coulait le long de mon cou pour atterrir finalement sur mon t-shirt détrempé. Il faisait toujours chaud et lourd à cette époque de l'année. Mais cela n'enlevait rien au plaisir annuel que représentait cette escapade de dix jours à [Arles](https://www.rencontres-arles.com/). Une bulle de liberté photographique. Je marchais vers la [Fondation Luma](https://www.luma.org/fr/arles.html). Il était dix heures trente du matin, avec cette vilaine impression que la matinée n'avait jamais été fraîche. Je voyais l'air conditionné de la Fondation Luma comme une oasis dans un désert. Il n'y avait pas beaucoup de monde. L'art photographique ne peut rivaliser avec une piscine lors d'une canicule. Sauf pour ceux qui espèrent, un peu perdus, que l'art résoudra les changements climatiques. "Perdu" est sûrement le meilleur adjectif pour décrire ma vie. Rien de tel que de se perdre dans une exposition pour se sentir un peu moins perdu.
La fondation était une architecture pompeuse à la Frank Gehry, mais elle attirait le regard comme une belle affiche ou un menu plein de promesses. Le vent froid à l'ouverture des portes d'entrée me réconcilia instantanément avec l'architecture. Plongeant dans la carte des Rencontres d'Arles, une stagiaire à l'accueil me sauta dessus pour m'expliquer les différentes offres tarifaires. Sorti de ma torpeur entre le chaud et le froid, j'expliquai mon simple désir de voir l'exposition du photographe américain Lee Friedlander pour les Rencontres. Elle fut déçue, mais m'indiqua que c'était en bas, à ma droite. Frank Gehry a tout fait pour perdre le visiteur avec son œuvre architecturale. Mais miraculeusement, après avoir traversé un escalier, un toboggan, des toilettes et une salle d'exposition fermée pour installation, j'arrivai enfin devant la salle tant désirée.
Les photographies de [Lee Friedlander](https://fr.wikipedia.org/wiki/Lee_Friedlander_(photographe)), avec [la sélection de Joel Coen](https://www.rencontres-arles.com/en/expositions/view/1569/lee-friedlander-framed-by-joel-coen), offraient une vision disjointe de l'œuvre du photographe, couvrant une carrière de soixante ans. La température de mon corps semblait bien vouloir rejoindre une valeur acceptable. Les photographies étaient belles, sûrement parce qu'elles avaient toutes des ruptures graphiques. Briser la continuité, la monotonie d'une image, c'est la capacité d'un artiste à rompre avec l'ennui de la réalité. J'ai toujours aimé cela. Une vision artistique de la vie qui m'a toujours semblé importante : rompre avec la monotonie du monde. Même si aller chaque année à Arles semblait être devenu une habitude malsaine.
La scénographie était épurée et efficace, mais la sélection, ainsi que la salle, étaient petites par rapport au travail de Friedlander. Juste avant de sortir, j'aperçus une femme en robe rouge qui regardait avec intensité une photographie de rue. Ses cheveux roux, bouclés, et son cou luisant de sueur cachaient partiellement le cadre, créant ainsi une nouvelle œuvre. Comme j'avais mon Leica en bandoulière, je pris une photo à la sauvette, comme à mon habitude. L'obturateur du Leica M11 fit son vilain petit bruit, semblable à la fermeture d'une porte coulissante dans une maison japonaise. Dans le silence de la salle, elle se retourna et me regarda droit dans les yeux. J'avais déjà fait glisser mon appareil dans mon dos. Elle me fixa plusieurs secondes. Il y a des regards qui disent tout. Tout de nos vies, de nos peurs, de nos rêves et de nos singularités. Je ne pouvais détacher mon attention de la profondeur verte de ses yeux.
Elle ouvrit lentement la bouche, avec un léger sourire qui semblait révéler une intelligence hors du commun. Elle me dit : « Vous ne trouvez pas que les photographies avec une rupture graphique sont les plus intéressantes ? Un peu comme [Saul Leiter](https://www.saulleiterfoundation.org/)… » et je terminai la phrase : « ...avec les rideaux dans les cafés de New York, montrant les détails des scènes de la rue. »
Il y eut ce moment de grâce entre l'étonnement, la familiarité et une amitié étincelante.
# épilogue
Je m'étais lancé dans l'idée de faire une revue détaillée des Rencontres d'Arles, cette grande célébration annuelle de la photographie que je ne manque rarement. Je comptais partager mes impressions sur les expositions, l'architecture imposante de la Fondation Luma, et bien sûr, sur les artistes qui m'avaient marqué cette année. Cependant, au fil de l'écriture, les souvenirs de chaleur étouffante, de rencontres inattendues et de moments d'introspection se sont entremêlés. Le récit a finalement pris une autre direction. Ce qui devait être un compte rendu s'est peu à peu transformé en une sorte de nouvelle, où les photographies et les lieux sont devenus les décors d'une expérience personnelle plus intime et inattendue.

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@ -10,16 +10,17 @@ ISBN = [
]
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![](/images/werewolf-jones-3.jpeg)
« Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » est à se craquer du slip. Littéralement parlant. Tellement cest nawak et fendard.
![](/images/werewolf-jones-2.jpeg)
Alors là niveau sillon, ça y va et ça en défonce plus dun ! Délire garanti. Âmes sensibles, sabstenir.
![](/images/werewolf-jones-1.jpeg)
Putain quest-ce que ça fait du bien de voir de telles œuvres toujours publiées en cette puritaine Amérique. Je suppute que « Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual » doit être interdit de vente dans plein détats. Ce nest pas possible autrement.
![](/images/werewolf-jones-2.jpeg)
![](/images/werewolf-jones-1.jpeg)
![](/images/werewolf-jones-3.jpeg)
[Werewolf Jones & Sons Deluxe Summer Fun Annual](https://www.fantagraphics.com/products/werewolf-jones-and-sons-deluxe-summer-fun-annual). Simon Hanselmann, Josh Pettinger. Fantagraphics. 19,99 $.

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